La crise sanitaire se prolonge jusqu’en 2021 certes, mais l’économie a été quasi à terre en 2020. Les dommages sont profonds pour l’économie, ce qui se répercute sur les investisseurs et les produits de placement. Pour comprendre les répercussions sur les sociétés civiles de placement immobilier, analysons brièvement la portée du krach sur l’économie et les investisseurs.
L’impact de la crise sur l’économie
C’est l’économie mondiale qui est affectée, en raison des confinements successifs qui ont détruit des millions d’emplois et mis à l’arrêt plusieurs milliers d’entreprises. C’est en effet plusieurs millions d’individus sur toute la planète qui ont été confinés. Les secteurs qui en ont le plus souffert sont ceux du tourisme, les vols commerciaux étant annulés. Les commerces non essentiels ont aussi fait les frais. Il en est de même pour le domaine du transport et de l’industrie automobile.
L’impact de la crise sur les investisseurs
Les investisseurs ont cédé à la panique au cours du krach historique de mars 2020 : les valeurs boursières ont fortement chuté, les actifs s’effondrent et nombreux sont ceux qui se sont retrouvés avec une importante perte en capital. Ceux qui étaient sur le point de se constituer leur premier portefeuille de placement quant à eux ont dû se raviser et demeurent encore dans l’attentisme pour la plupart.
Par ailleurs, les dépenses étant limitées à celles se rapportant aux premières nécessités (vivres et soins), les ménages ont explosé leur épargne, à défaut de possibilité de les faire fructifier de manière sécurisée.
L’impact de la crise sur les SCPI
Les SCPI en revanche ont connu une période plutôt sereine. La plupart des sociétés de gestion étaient en effet en gestion normale et non de crise, sauf celles dont le patrimoine est composé de SCPI de tourisme. Le rendement de ces derniers a effectivement chuté de manière considérable, avec un TDVM de moins de 1.5% pour certaines d’entre elles.
Les autres SCPI quant à elles, ont tenu la route. Ce sont les SCPI résidentielles, très peu impactées, de même que la majorité des SCPI de rendement. Celles ayant opté pour la stratégie de diversification s’en sortent même avec honneur. Pas de baisse manifeste du rendement et distribution des dividendes maintenue.
D’autres jeunes SCPI ont même réalisé d’excellentes performances, avec un rendement de plus de 6%, voire de plus de 8%. Cela grâce à une stratégie particulièrement percutante, au niveau non seulement du choix de l’emplacement, mais aussi de la composition des locataires.
En bref, la majorité des SCPI ont su saisir les meilleures opportunités face à cette période difficile, ce qui leur a permis de tenir bon, voire d’exceller sur le marché de la pierre-papier.
Les investisseurs séduits par les SCPI
Ainsi, les investisseurs considèrent ces actifs comme invulnérables à la crise, d’autant qu’ils se composent d’immobilier, la pierre, la valeur sûre. Ceux-ci y placent alors une importante partie de leur épargne pour faire croître l’excédent enregistré. Outre les investisseurs avisés, ceux qui font leurs armes dans ce type de placement sont de plus en plus nombreux. Par exemple les jeunes tels que les étudiants, de même que les seniors qui partent à la retraite.
Les infimes possibilités avec les SCPI
Ces dernières proposent d’ailleurs de multiples solutions pour l’investisseur, quelle que soit sa situation financière, avec l’achat en cash ou à crédit. Elles représentent aussi un bon outil de défiscalisation, par le biais des dispositifs de déficit foncier, Malraux et Pinel. Avec leur disponibilité au sein des produits d’épargne comme l’assurance-vie, elles permettent la préparation efficace de la retraite. De plus, l’investisseur peut opter pour la meilleure stratégie patrimoniale qui lui convient grâce à l’option de démembrement.
